Addiction : Dépendance très forte (à une substance nocive) entraînant une conduite compulsive. L’intervention thérapeutique consiste à briser l’automatisme responsable des schémas répétitifs afin d’interrompre l’habitude comportementale de la personne.

Analyse transactionnelle : psychothérapie dont le concept de base est celui des 3 états du moi, formés au cours de la petite enfance et qui constituent la structure de toute personnalité : le Parent, l’Adulte et l’Enfant. Ce qui se passe dans nos rapports interpersonnels et dans nos vies dépend en grande partie de l’état du moi à partir duquel nous agissons. L’état Enfant est celui d’où provient notamment la créativité, le jeu, l’intuition, les pulsions et les sentiments. S’il peut être spontané, intuitif et créateur, l’Enfant peut aussi être capricieux, rebelle ou soumis. L’état Parent, pour sa part, est responsable, réconfortant et protecteur. Il représente le sens éthique et les normes, ce qui constitue la base du respect de soi et d’autrui. Il est « civilisé », mais peut être critique, dévalorisant et contraignant. Quant à l’état Adulte, il sert de fonction équilibrante entre le Parent et l’Enfant, sachant quand lâcher du lest à l’un ou à l’autre. Il évalue, réfléchit et fonctionne de manière rationnelle en fonction de la situation du moment. La thérapie brève intégrative emprunte plusieurs protocoles et théories à l’analyse transactionnelle en fonction de la problématique choisie en séance.

Anorexie : trouble du comportement alimentaire se manifestant par une perte de poids intentionnelle. L’intervention systémique peut intervenir sur différents points comme le comportement lui-même, la relation de la personne à son environnement, aux autres et à elle-même, la signification/symbolique qu’elle s’est construite autour de la vie, d’elle-même, et des autres, etc…

Bipolarité : Le trouble bipolaire alterne entre des épisodes maniaques ou hypomaniaques (agitation, élévation de l’humeur, idées de grandeur) et des épisodes dépressifs avec des moments de rémission. La thérapie systémique prend en compte la singularité de chaque personne et de comment ses symptômes s’expriment chez elle. Cette thérapie accompagne la personne en l’aidant à accepter une condition et à apprendre à vivre avec, mais aussi à découvrir des ressources inexploitées pour construire un présent et un futur positif étapes par étapes.

Boulimie : trouble des conduites alimentaires caractérisé par des ingestions excessives d’aliments en peu de temps, de façon répétitive et durable. La crise de boulimie se caractérise par une augmentation pathologique du besoin de nourriture, sans nécessairement ressentir la faim. L’intervention systémique consiste à observer les systèmes dans lesquels la personne évolue (familial, scolaire, professionnel, amical) afin de repérer les schémas répétitifs mis en place par la personne et son entourage pour ainsi agir dessus. Comme pour l’anorexie et l’addiction, on pourra travailler sur les croyances responsables du comportement et sur l’automatisme du comportement lui-même en créant de nouveaux schémas positifs.

Brèves (thérapies) : Le but des thérapies brèves est de gérer la souffrance et de réduire ou éliminer les symptômes rapidement et de manière efficace. Les thérapies brèves s’intéressent surtout à la manière dont un problème va être résolu plutôt qu’aux causes de ce problème : la recherche du sens n’est pas le but premier d’une psychothérapie ou thérapie brève, la priorité est donnée à l’abolition de la souffrance. Quand vous connaissez la cause d’un problème, vous n’avez pas forcément la solution au problème, les thérapies brèves aident à passer du pourquoi un problème arrive à comment le résoudre. La brièveté est surtout une conséquence de l’efficacité de ce type de thérapies. Les thérapies brèves sont un ensemble de thérapie (hypnose, PNL, TOS, TCC, etc…).

Communication : La communication est au cœur de l’intervention systémique brève et intégrative. La manière dont nous racontons notre histoire et les mots que nous choisissons pour l’exprimer aux autres crée la réalité que nous expérimentons. La thérapie brève systémique tire son incroyable efficacité d’une utilisation stratégique du langage comparable à l’hypnose conversationnelle. Le questionnement est déjà en tant que tel une intervention stratégique aidant à questionner le sens que l’on donne à nos perceptions.

Constructivisme : théorie de la connaissance qui repose sur l’idée que notre image de la réalité, ou les notions structurant cette image, sont le produit de l’esprit humain en interaction avec cette réalité, et non le reflet exact de la réalité elle-même. Il n’y a pas une vérité plus vraie qu’une autre mais il y en a des plus adaptées. Tout en respectant la vision du monde de la personne venant consulter, la thérapie brève systémique s’appuie sur le principe constructiviste. L’intervention se concentre sur l’opinion que l’on se fait du problème et la signification qui lui est attribuée. 

Croyance : une croyance est une opinion et non un fait. C’est une généralisation, souvent liée à une expérience passée ou une idée transmise par un tiers. Une croyance peut-être aidante ou limitante. La thérapie brève intégrative permet d’identifier les croyances limitantes et d’accompagner la personne à trouver des croyances aidantes pour les remplacer.

Gestalt : la thérapie Gestalt s’inscrit dans le courant de la psychologie humaniste, existentielle et relationnelle. Elle a pour but l’autonomie, la créativité, et la responsabilité de la personne venant consulter. Elle ne limite pas l’humain à une vision individualiste, mais s’axe sur les interactions de l’individu avec ses environnements, qu’ils soient personnels, professionnels ou sociaux. En thérapie brève intégrative, on se sert de certains outils de la thérapie Gestalt.

Haut Potentiel Emotionnel : une personne à haut potentiel émotionnel possède de grandes capacités à comprendre les émotions (celles des autres et les siennes). C’est un type de surdouance de la compréhension des sentiments. La thérapie brève systémique peut être utile pour les problématiques annexes auxquelles peuvent faire face les hauts potentiels, comme l’hypersensibilité par exemple.

Haut Potentiel Intellectuel : une personne à haut potentiel intellectuel présentant soit un QI dépassant 130 sur l’échelle de Wechsler, soit 2 écarts-types au-dessus de la moyenne sur cette échelle. La thérapie systémique consiste à accompagner les personnes à haut potentiel tout en respectant leur façon d’aborder le monde et pour toutes problématiques qu’ils pourraient appréhender.

Hypersensibilité : qu’elle soit sensorielle ou émotionnelle, l’hypersensibilité est un ressenti plus intense aux stimulis que la moyenne. La thérapie brève systémique et intégrative va consister à co-construire des stratégies d’adaptation, de ressourcements, mais également d’acceptation de cette prédisposition.